C’est presque le printemps, et avec le printemps, les fleurs et les promesses des nouvelles saisons. Le MET, presque en même temps que Paris, annonce les fleurs newyorkaises de la saison 2013-2014. 26 titres, et 6 nouvelles productions dont une création américaine, Two Boys de Nico Muhly, et Eugène Oneguine (Gergiev-Deborah Warner) Die Fledermaus (Adam Fischer-Jeremy Sams) Werther ( Alain Altinoglu – Richard Eyre) Le Prince Igor (Gianandrea Noseda-Dmitri Tcherniakov) et Falstaff, dans la production de Robert Carsen vue à la Scala et à Covent Garden sous la direction de James Levine, qui revient au pupitre du MET diriger deux reprises (Cosi’ fan tutte et Wozzeck) et ce dernier Falstaff.
La politique de Peter Gelb est très discutée: on lui reproche pêle-mêle son coût, ses choix esthétiques, sa politique de communication. La volonté affichée du manager du MET est de rajeunir l’image de la maison, productions surannées, peu de créations, public vieillissant (il y a trois ans, il constatait que son public chaque année vieillissait un peu plus). Donc il essaie de faire appel à la fois à des metteurs en scène vraiment novateurs (Tcherniakov cette année), mais aussi essaie de rajeunir les productions et d’attirer le grand public en même temps (cela ne va pas de soi sur un public plutôt conservateur) en appelant des metteurs en scènes de musical, comme Michael Mayer pour Rigoletto , ou l’an prochain Jeremy Sams pour Fledermaus, à qui il avait déjà confié The enchanted Island (un spectacle pot pourri d’œuvres baroques porté par Placido Domingo qui a remporté une succès immense) qui sera d’ailleurs repris la saison prochaine (toujours avec Domingo et Susan Graham).
Mais la marque du MET, ce sont les distributions qui affichent les grandes stars américaines du chant (Graham, Fleming, Meade, Radvanovski, Racette) mais aussi les autres (Kaufmann, Garanca, Domingo, Alagna, Schwanewilms, Beczala, Villazon, Damrau, Netrebko etc…): en bref tout le chant mondial qui compte défile au MET chaque saison.
Du point de vue des chefs, c’est un peu plus contrasté. Le MET use beaucoup de chefs de répertoire éprouvés, même si chaque saison un ou deux chefs de grand renom descendent dans la fosse. L’an prochain, notons, outre James Levine dont c’est le retour après deux ans d’absence, Valery Gergiev (alternant avec deux autres chefs) en début de saison avec Eugène Onéguine dans une distribution magnifique Anna Netrebko dans son répertoire (alternant avec Marina Poplavskaia), Mariusz Kwiecen alternant avec Peter Mattei et Piotr Beczala avec Rolando Villazon. Valery Gergiev dirigera aussi Le Nez de Chostakovitch dans la mise en scène de William Kentridge, vue à Aix et à Lyon. Notons aussi James Conlon qui dirigera A Midsummer Night’s Dream pour le centenaire de Britten, David Robertson au pupitre de la création américaine de Two Boys (créé à l’ENO de Londres en 2011) dans la mise en scène de Barlett Sher (qu’on commence à bien connaître en Europe, voir son Roméo et Juliette à Salzbourg), Vladimir Jurowski Die Frau ohne Schatten, reprise d’un spectacle de Herbert Wernicke avec Anne Schwanewilms et Torsten Kerl, Edward Gardner dirigera Der Rosenkavalier pour le centenaire de la première au MET (Martina Serafin en Marschallin et Elina Garanca en Oktavian, Mojka Erdmann en Sophie et le Ochs de toutes les scènes désormais, Peter Rose). À Adam Fischer est confiée Die Fledermaus dans une mise en scène de Jeremy Sams, avec Susanna Phillips, Christopher Maltman, Christine Schäfer. Distribution de luxe de L‘Elisir d’amore (Netrebko, Schrott, Vargas, Alaimo) mais chef de répertoire (efficace cependant), Maurizio Benini et Barlett Sher comme metteur en scène. Un spectacle à ne pas manquer, peut-être avec Eugène Onéguine le plus excitant sera la reprise de Rusalka de Dvorak, dans la vieille mise en scène de Otto Schenk, dirigé par Yannick Nézet-Seguin, et avec Renée Fleming, Emily Magee, Piotr Beczala, Dolora Zajick dans Jezibaba et John Releya: à mon avis cela vaut la traversée de l’Océan. Autre curiosité , qui manque depuis un siècle au MET, mais je suppose aussi depuis pas mal de temps ailleurs, une nouvelle production du Prince Igor, de Borodine, confiée à la baguette de Gianandrea Noseda qu’on n’attendait pas dans ce répertoire, aux soins du plus attendu Dmitri Tcherniakov qui sans nul doute décoiffera un peu, et une distribution russophone pur sucre dominée par Ildar Abdrazakov, où l’on note Anita Rachvelishvili, Michail Petrenko, et même Oksana Dyka, dont on espère qu’elle est meilleure dans ce répertoire que dans Verdi.
A la même époque que Rusalka et Prince Igor, il fera courir les foules et pleurer Margot (ou Sabrina, ou Jennifer), Jonas Kaufmann pour son unique apparition à New York sera Werther aux côtés de Elina Garanca, sous la baguette sans doute heureuse d’Alain Altinoglu et dans la mise en scène (c’est une nouvelle production) de Richard Eyre, grand metteur en scène de théâtre britannique, et réalisateur, à qui l’on doit la mise en scène de La Traviata dirigée par Solti avec Angela Gheorghiu à Londres en 1995 (avec DVD subséquent) et la plus récente Carmen du MET (Alagna, Garanca). James Levine, Thomas Hampson, Deborah Voigt est l’affiche de la reprise de Wozzeck (mise en scène Mark Lamos). Notons une Sonnambula avec Diana Damrau (mise en scène Mary Zimmermann, direction Marco Armiliato), un Andrea Chénier bien pâle (direction Noseda avec Patricia Racette et Marcelo Alvarez, mise en scène Nicolas Joel), des Puritani antiques (mise en scène Sandro Sequi) mais dirigés par Michele Mariotti, comme à Paris, avec Olga Peretyatko et Mariusz Kwiecien, une Arabella de série avec tout de même Michael Volle, Genia Kühmeier et Malyn Bylström dirigée par Philippe Auguin, et la saison se conclut par une Cenerentola de luxe avec Joyce Di Donato et Juan Diego Florez, dirigée par Fabio Luisi qu’on n’aura pas vu beaucoup dans la saison 2013-2014. J’ai passé sous silence les Bohème et Tosca de répertoire, mais je n’oublie pas Norma avec Sondra Radvanovsky et Kate Aldrich, dirigée par l’ordinaire Riccardo Frizza, et mise en scène par John Copley…tout cela date terriblement, mais c’est Norma, et c’est suffisamment rare pour qu’on en fasse cas.
Une saison variée, qui, après plusieurs année focalisées sur Wagner, focalise plutôt sur le répertoire slave (Rusalka, Le Prince Igor, Le Nez, Eugène Onéguine) sans un seul Wagner. Si vous envisagez d’aller à New York, et de voir des spectacles du MET, la période octobre-décembre s’y prête (Le Nez, Onéguine), et même si vous voyez Eugène Onéguine sans Gergiev ni Netrebko, vous n’y perdrez pas à entendre Peter Mattei et Marina Poplavskaia sous la direction d’Alexandr Vedernikov, le chef qui a dirigé 9 ans le Bolshoï vaut dans ce répertoire Gergiev (c’est Moscou face à Saint Petersbourg). La deuxième période favorable, c’est février (attention aux neiges!) pour combiner Rusalka, Le Prince Igor, Werther: trois jours de fête lyrique à ne pas manquer . Dernière proposition, avril 2014 en combinant La Cenerentola, I Puritani, Cosi’ fan Tutte. Et si vous préférez d’autres périodes, il y aura toujours au MET quelque chose à se mettre sous la dent avec des distributions en général attirantes (mais pas toujours les chefs souhaités) et des productions passables pour la plupart, et de toute manière au pire New York a d’autres atouts et n’est pas le genre de ville où l’on s’ennuie le soir.
[wpsr_facebook]
Habitant a New York depuis 5 ans, je suis alle au Met une bonne trentaine de fois. La tache de Peter Gelb n’est pas facile, une bonne partie du public du Met est a la base tres conservateur, il lui faut des mises en scenes pres du texte a la Zeffirelli car il est perdu sans son petit chateau italien (cf la Tosca de Bondy huee ici), et l’autre partie du public ne connait pas grand chose a l’opera. Globalement quelque soit le type de concert a New York, je trouve le public peu chaleureux et peu connaisseur. Le budget du Met est de plus de 300 millions par an, la moitie seulement finance par le prix des billets, donc il cherche 500,000$ de financement par jour. Les billets sont a mon avis “relativement abordables” et c’est toujours tres facile d’avoir des places (il faut dire que la salle fait 3800 places, c’est bien plus que Covent Garden ou meme Bastille). Pour en revenir aux mises en scene, certains “classiques” du Met passent quand meme tres bien (le Turandot de Zeffirelli, le Ring de Schenk) et je ne suis pas aussi negatifs que les critiques new-yorkaises sur les nouveautes: tout n’est certainement pas a jeter dans le Ring de Lepage ou le Rigoletto de Mayer. On voit aussi certaines productions qui ont fait leurs preuves, comme Don Carlo de Hytner, La Traviata de Decker et surtout la fabuleuse Madame Butterfly de Minghiella. La grande grande force du Met c’est la qualite incroyable des chanteurs, je crois qu’on peut dire qu’a de rares exceptions pres (Nina Stemme), il attire les meilleurs chanteurs du monde, stars europeennes (Damrau, Alagna, Kaufman etc) mais aussi des excellents chanteurs du Met: j’aime bien Mariusz Kwiecen par exemple et j’adore Stephanie Blythe, une mezzo-soprano epoustouflante!!! Eric Owens en Alberich, genial . Non seulement des stars dans les gros roles, mais les seconds roles sont souvent excellents. Bref, il m’arrive d’etre decu par les productions mais je suis presque toujours bluffe par la qualite de l’interpretation! Bon je demenage a Londres ce ete mais je sens que je vais etre oblige de revenir au moins 3 fois pour Oneguin, Falstaff et Der Rosenkavalier, nom de Dieu!
Fin novembre, pouvoir entendre en deux jours Der Rosenkavalier, Die Frau ohne Schatten & Oneguine (sans Netrebko, mais Poplavskaia, tout de même ! Et Mattei !), what else? Et où, si ce n’est au Met ??
Ici Pierrot, ermite des routes
bravo à votre blogue sur l’opéra de new York
à qui j’aimerais offrir ma chanson Molière:)))
MOLIERE
COUPLET 1
ca n’me tente pas
de chanter comme un vieux
que tout l’Québec tient s’es pilules
pour mieux le contrôler
dans un mélange explosif
d’anti-dépresseurs
de somnifères
moé ca m’écoeure
j’me suis jure d’mourir dans rue
mème malade même dans la gene
comme Molière sur la scène
EN HAUT
Molière, Molière, Molière
tu jouais l’malade imaginaire Molière
t’es mort sous les applaudissements
moi ce s’ra entre deux océans
comme cercueil le Canada que j’aime tant
comme cerceuil le Canada que j’aime tant
Oh Molière,
le dieu de ma langue française
COUPLET 2
ca n’me tente pas
de chanter pour un chef d’État
qui par une guerre s’amuse
à mieux nous controler
dans un mélange explosif
de trop de jeunes soldats qui meurent
des québécois, moi ca m’ecoeure
j’me suis juré
d’crier dans rue
pour une fois votez du bon bord
pour sortir nos trop jeunes soldats
d’la mort
EN HAUT
Molière, Molière, Molière
la guerre c’est rien d’imaginaire
Molière
t’es mort sous les aplaudissements
mais icitte entre deux océans
y a trop d’cercueils dans mon Québec
que j’aime tant
y a trop d’cercueils
dans mon Québec
que j’aime tant
oh Molière
le Dieu de ma langue française
COUPLET 3
ca n’me tente pas
de chanter comme un vieux
que tout l’Québec tient s’es pilules
pour mieux le contrôler
dans un mélange explosif
d’une immense colère d’électeur
parce qu’un malade imaginaire
cultive la peur
j’me suis juré d’chanter la rue
pour que mes mots s’rendent à l’ONU
au nom de millions d’enfants disparus
ne suis qu’un vagabond céleste
loin de la haine et de tout l’reste
qui trouve les pilules Oh Molière
comme les bombes dans une guerre
scandaleuses et obscènes
Oh Molière
le Dieu
de ma langue française
que j’aime
Pierrot
vagabond celeste
Pierrot est l’auteur de l’Île de l’éternité de l’instant présent et des Chansons de Pierrot. Il fut cofondateur de la boîte à chanson Aux deux Pierrots. Il fut aussi l’un des tous premiers chansonniers du Saint-Vincent, dans le Vieux-Montréal. Pierre Rochette, poète, chansonnier et compositeur, est présentement sur la route, quelque part avec sa guitare, entre ici et ailleurs…
——-
Dans le cadre
de mon vagabondage poétique
et numérique,
permettez-moi de vous faire découvrir
un conteur international du Québec
Simon Gauthier,
fascinant poète-passeur
de la scène
peut-être aurez-vous l’occasion
d’assister à sa prestation
PARIS
SIMON GAUTHIER
CONTEUR INTERNATIONAL DU QUEBEC
SPECTACLE « LE VAGABOND CELESTE »
25 MAI 2013,
21 H À 22H 30
LE PETIT NEY
10 AVENUE PORTE-MONTMARTRE
PARIS
puis-je aussi me permettre de vous partager
son courriel du 1ER MARS 2013
——–
Allo Pierrot, je suis en France.
Je rentre demain au Québec.
Il fait froid et humide partout, même dans les lieux publics. Il fait gris et un brin de soleil redonnerait du tonus à tout le monde!
Je voulais te dire que j’ai raconté (ou plutôt) le vagabond céleste est passé et a été entendu
à Quévin (près de LOrient en Bretagne)
Il a été entendu à la prison de Béthune (Nord de la France) et pas un prisonnier ne s’est levé durant le spectacle (comme il est de coutume) les
gardiens mon dit que c’est la première fois qu’ils voyaient ca!)
et le Vagabond à passé à Lille avec son et éclairage, 3 rappels!
Les gens sont restés longtemps
et plusieurs larmes d’espoir brillaient dans le noir.
Plusieurs messages me sont parvenus pour te dire merci!
Merci!
Merci!
++++
Autrement la tournée me rentre dans le corps. Un bon brin de fatigue et de
grippe à la gorge.
De bonnes tisanes et des amis pour guérir
+
+++
J’espère que tu vas bien et que ton travail de vulgarisateur âme, société,
gens et pays oeuvre d’art
va bien!
On se voit sous-peu
en mars, si la vie le veut!
pour aller plus loin!
Bonne journée
Simon :+)
—–
REPONSE DE PIERROT
A SIMON GAUTHIER
CONTEUR INTERNATIONAL DU QUEBEC
Cher Simon
Je te prédis un succès international
parce que tu es un poète-passeur:)))
Bravo Simon
longue vie à ta vie d’artiste
et de conteur international
——–
JOURNAL LE REFLET DE TADOUSSAC
VOLUME 7, NUMERO 34
MERCREDI 29 AOUT 2012
CRITIQUE
DÉDÉTORIAL
LE VAGABOND CELESTE DE SIMON GAUTHIER
Bien fatigué, j’y suis allé avec la peur de m’endormir.
Finalement je voulais que ce récit ne puisse finir afin de ne
pouvoir partir pour continuer mes rêves.
Quelle prestation! C’est l’histoire inspirée d’un personnage qui
est passé par Tadoussac et que plusieurs ont eu la chance de
côtoyer. Dans un premier temps il a séjourné trois semaines
à l’Eau Berge puis il est revenu pour repartir sur la route de
ses rêves. C’était un petit «grand homme» à chapeau, barbe
blanche et guitare en bandoulière qui composait des chansons
sur les gens rêveurs essayant de réaliser leurs rêves. Plusieurs
personnages de Tadoussac ont noirci son cahier.
Son Histoire remonte à plusieurs années alors qu’il était bien
installé dans le nord de Mtl plus précisément à Val David. Là-bas,
il avait tout pour être heureux, maison, femme, famille
et argent……
Un matin il s’est levé pour annoncer autour de lui qu’il laissait
tout et partait sans le sous, vivre ses rêves. On a cru à un
coup de déprime, on a tenté de le retenir mais devant ses
arguments on a fini par le comprendre et lui souhaiter bonne
chance dans son rêve. Pendant 5 ans il a fait les quatre coins
du Québec sans rien demander à personne. Les hasards de
la vie le guidaient au quotidien. Il attendait qu’on lui offre
une «raye» pour avancer, sinon il marchait inlassablement.
Jamais il a demandé à manger ou coucher, c’était… quand on
l’invitait!
Simon Gauthier l’a rencontré par le biais de Richard Fontaine
qui lui aussi à sa façon, vagabondait ici et là avec ses pinceaux
comme compagnons de route.
Depuis, selon Simon ce «Vagabond Céleste» a balancé sa
guitare à la rue pour s’installer dans une petite chambre
dénudée près de l’Oratoire St Joseph, et il parcours les
bibliothèques. A date il a à son actif une maîtrise achevée
sur le rire et un doctorat en préparation sur le rêve équitable.
Son nom est Pierrot (mais lequel?) Un monument existe
encore en son honneur, rue St-Paul dans le bas le la ville de
Mtl.
Fondateur des Deux Pierrots dans le vieux, cette
boite mythique des plus fréquentée encore, est le seul endroit
qui ait survécu aux Boites à Chansons qui nous ont donné
nos grands: Claude Léveillé, Vigneault, René Claude, Claude
Gauthier, Raymond Lévesque, etc
Si Pierrot en quittant, gloire, succès et argent pour vivre ses
rêves est un message d’espoir, un baume sur le mal de vivre
qui nous guette, Simon Gauthier par son spectacle nous a fait
découvrir quelqu’un de chez nous porteur de bonheur.
Simon offre à quiconque veut découvrir plus intimement
ce personnage, de venir dans vos maisons, vos salons, vos
verrières vous présenter cet être lumineux.
Est-ce le présage que notre conteur national se prépare à
parcourir les routes du monde avec dans son pack sac Pierrot
le Vagabond Céleste disposé à vous faire du bien à l’âme et
vous brasser les idées?
L’OPINION D’UNE SIMPLE SPECTATRICE
Bien sûr, l’avoir croisé à Natashquan au moment même
où il rencontrait celui qui serait le personnage principal
de son conte a ajouté beaucoup de magie au voyage
onirique dans lequel m’a emporté Simon Gauthier ce
mercredi¸15 août 2012 à Tadoussac.
Pourtant, cela n’est pas nécessaire car le Vagabond
Céleste transporte n’importe quel spectateur sans que
celui-ci ne sourcille un instant, car nous apparaissent au
travers de la voix du raconteur et de celle du musicien qui
l’accompagne, Benoit Rolland, de «sacrés personnages»,
au sens de personnes extraordinaires, dont on aime tirer
exemple, car elles nous aident à vivre mieux.
Lors de cette envolée entre réalité et rêve, entre un
village et l’univers, entre ce que l’on est et ce que l’on
voudrait être, on sourit, on rit parfois, on pleure même…
Mais surtout, on touche du bout des doigts l’essence
même de la vie: l’amour universel.
Hier soir, mon esprit a grandi de cette bouleversante
rencontre avec la vie d’un homme merveilleusement
mise en mots par Simon Gauthier, et je souhaite qu’il en soit
de même pour vous
http://WWW.SIMONGAUTHIER.COM